[Evénement] Le 13 Uraurë 777

[La Conteuse]

Elle est mal aise de la réponse et ne fait rien pour cacher son déplaisir.

"J'aimerais que vos araignées arrêtent de massacrer mes messagers. Même les dragons Elle fait un signe de tête aimable vers Karmike qui vous regarde. Tu sens bien que ça l'amuse, lui. Font attention à mes messagers. Les oiseaux ne les mangent pas, ils savent que je ne permettrais pas qu'on tue un de mes sujets, ils ont assez avec les vrais papillons. Pourriez vous faire cet effort ?"

[Daemon]

Quel sujet fatiguant. Heureusement qu'ils en arrivaient à la conclusion. Le plus dur était de se retenir de rouler des yeux ou d'avoir l'air excédé.

"Si vous voulez. Mais si ça entraîne un incident avec des Azuriens qui infiltrent ma ville sous la forme de papillon, vous serez tenue personnellement responsable." Il rajoute en marmonnant pour lui même : "Et dire que le royaume voulait embaucher quelques araignées également, on a bien fait de refuser. J'imagine pas la cr...atastrophe."

[La Conteuse]

Elle n'est pas dupe de ton agacement, mais elle accepte ta parole. Les nains sont en train de se chamailler avec les gnomes pour des histoires de contrat, la reine des dragons a un air absent, elle regarde Elaine de Blaine.

[Daemon]

Il met Malar sur le coup, il arrivera mieux à demander ça aux araignées que lui.

Il note la dispute animée entre nains et gnomes, la discussion silencieuse entre Elaine et Sienna. Et dire qu'il a près de lui le duc de Menneval, qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire avec celui-là. Leurs deux contrées n'ont que peu d'interactions. Il regarde Karmike. De loin, le dragon est le plus intéressant à cotoyer. Oh, et il y a la fausse vampire cette année aussi. Il dirige son regard vers Cara.

[La Conteuse]

Cara, les yeux avides, écoute. Elle picore délicatement dans l'assiette d'entrée que les serviteurs présentent et qui calme un peu les petits furieux. Karmike à présent regarde les princes de Raukarth l'un après l'autre en commençant par le plus ancien. Le Duc se racle la gorge, il fait un effort pour te parler.

"Prince, comment vont les humains de votre principauté ? Chez nous ça a été dur la saison dernière, des feux de champs qui ont beaucoup baissé nos rentrées."

[Daemon]

Il tourne la tête vers le Duc et hausse brièvement les épaules.

"On n'a jamais eût autant de nourritures disponibles. Mon nouvel intendant est très efficace. Nous avons pût transformé une bonne partie des plaines d'herbes hautes entre les monts de fer et Raukarth en champs et y avons ajouté du fertilisant. Je pense qu'ils sont plutôt satisfaits, ils travaillent dur mais les résultats sont là.
A cela s'ajoute un nouveau village, terminé depuis peu, sur la route des marchands, qui accueillera bien assez tôt ses premiers habitants."

[La Conteuse]

Il garde le regard fier bien qu’ayant vascillé il espérait visiblement ne pas être le seul à avoir vu ses champs brûler.
"J’aimerais que le courage de mes paysans soit lui aussi récompensé. Sera t il possible de vous acheter votre surplus ?

[Daemon]

"Bien sûr. A mon retour à Raukarth, je consulterais mes marchands et nos stocks pour estimer ce qui est potentiellement échangeable." Il ne fait aucun commentaire. Visiblement, la situation est un coup dur pour le duc. "Je pourrais peut-être aussi vous prêter mon intendant, une semaine ou deux, pour qu'il réorganise votre paysannerie. Il est plein de bonnes idées."

[La Conteuse]

Il prend son verre pour se donner une contenance ou cacher son embarras tu n'arrives pas à discerner lequel.

"Ce n'est pas d'un intendant dont j'ai besoin, mais d'un prêtre pour chasser les rejetons de ce maudis dieu du feu."

Il boit en regardant le liquide. Pour lui la discussion est clause pour le moment.

[Daemon]

"J'imagine que vous ne parlez pas de ceux ayant reçu un don de sa part ? Vous savez, il n'est pas un dieu dont l'élément n'a pas un potentiel destructeur. Quid d'une crue massive du fleuve, qui engendrerait une inondation ? Ou de vents si violents qu'ils emporteraient les maisons ? Et de la même façon, il n'est pas un élément dont on ne peut profiter.
Cette année, vous constaterez peut-être un sol plus fertile pour vos champs, donnant au final une meilleure récolte de céréales.
Il ne faut pas être trop prompte à écarter le feu, peu importe son origine, des "bonnes" choses. La clé, c'est de ne pas se laisser surprendre et tout perdre. Il faut savoir rebondir."