[RP] Des routes et déroutes

[Mérinid]

A l'aide du couteau, il ôta délicatement les portions de l'armure qu'il restait. Une fois cette première partie terminée, il se redressa et chercha des yeux l'esprit à qui le corps appartenait. Puisque le ramener à la vie était hors de question, il pouvait bien s'amuser un peu.

[dice]0[/dice]/60

[La Conteuse]

L'esprit était là. Toujours attaché au corps, il ne savait pas encore qu'il était mort, dans la confusion il était, comme souvent, resté près de son corps.

[Mérinid]

"Vous êtes mort, mon bon monsssieur. Visiblement vous avez bien brûlé. Isssi, dans notre royaume, nous pouvons ramener les morts à la vie. Mais vous...Vous n'aurez pas sssette faveur. Vous voyez ce corps ? Le votre..."

Il planta le stylet dans la cage thoracique, juste sous le sternum, et tira fort sur la lame dans un mouvement descendant, pour ouvrir l'abdomen de l'homme.

"Je vais l'écorcher, couche par couche. Par curiosité. Et vous...Allez-vous ressster avec moi pour que nous étudions ensssemble votre anatomie ?"

[La Conteuse]

Le fantôme passe sur la main de Mérinid pour l'en empêcher et passe au travers. Il hurle une longue plainte silencieuse.

[Mérinid]

"Voyez vous, j'ai une théorie. Les esssprits sssont un petit peu magiques, mon maître dit qu'ils sssont d'Air. Donc les esssprits peuvent être affectés par...de la magie. C'est sssertainement complexe et tout à fait immorale, mais je me demande sss'il est posssible de lier les esssprits, les enchaîner plutôt. J'aurais apprésssier faire de vous mon premier sssujet tessst, mais je n'ai pas menti en disant que je n'ai plus de magie pour l'inssstant..."

Il retire le stylet de la plaie béante et haussant les épaules, commence à écorcher le cadavre, entassant les lambeaux de peaux à coté de la tête du mort.

[La Conteuse]

C'est le soir et la plupart des artistes dorment, une jeune femme qui ne porte pas de couleurs vives s'approche.

Ce serait mieux de faire ça dans un des laboratoire à l'étage.

[Mérinid]

Il leva les yeux vers la jeune femme puis rebaissa son regard vers le corps et haussa les épaules. Il se releva, soulevant en même temps le corps pour le charger sur son épaule. Il présenta d'un geste de la main et une inclinaison de la tête.

"Je vous sssuis madame."

[La Conteuse]

la jeune femme le précéde dans l'escalier.

-Surtout marchez là où je marche, faites exactement ce que je fais.

[Mérinid]

"Des pièges, je sssuppose. Prudenssse."

Il s'efforce de marcher dans les empreintes de la jeune femme.

[dice]0[/dice]

[La Conteuse]

Sa souplesse naturelle fait des merveilles et il parvient à l'étage, là la femme se retourne et de nouveau lui demande de bien marcher là où elle marche, elle se dirige alors vers la gauche et le fond du couloir.