[RP] Des routes et déroutes

[Mérinid]

Il plissa les yeux. Il pouvait jurer que celui-là n'était plus vivant, sans même avoir besoin de tirer la langue. Mais étant plus ou moins à sec en magie, et dans la quasi complète incapacité à se défendre avec ses mains, il n'allait pas s'attarder. Il savait précisément où était le bâtiment de guilde maintenant. Il pressa le pas pour s'y rendre, en évitant au maximum la foule de badauds.

[La Conteuse]

Celui qui l'a regardé le suit.
Dans la guilde tout est "normal", les jongleurs jonglent, les bardes racontent des histoires et une grande partie de ce petit monde s'est installé pour dormir.

[Mérinid]

A l'intérieur du bâtiment, il observa les gens de la guilde, traversant la salle d'un pas lent. Il en reniflait quelques unes, au passage, pour voir si elles sentaient le chaud, la fumée voir carrément le feu. Surtout les femmes, qu'il reniflait.

[La Conteuse]

Une femme était passée qui sentait cette odeur il n'y avait pas longtemps, l'odeur partait vers les escaliers. La trace olfactive de deux hommes dont un qui avait peur portait aussi l'odeur de fumée et venait de dessous l'escalier.

[Mérinid]

Il s'approcha de l'escalier et jeta un coup d’œil dessous. Puis un autre vers le haut des escaliers. Il allait devoir opter pour l'une ou l'autre des directions. Le haut de l'escalier l'intéressait particulièrement. En dessous, il devait juste y avoir un passage "pratique" qui conduisait au dehors. La porte d'entrée n'avait rien de discrète.

[La Conteuse]

C'est ce moment que choisirent deux gardes pour entrer avec un homme qui avait du être soldat aux restes d'armure qu'il portait encore.

A l'aide ! On a quatre hommes morts dehors ! plus celui-là. Nous avons appris que vous aviez un sorcier !

[Mérinid]

Il se retourna vers les gardes à leur entrée et plissa le coin de ses lèvres vers le bas, un signe de mécontentement ?
Il s'avança vers eux et leva un doigt, comme pour objecter :

"Apprenti sssorcier" ssserait un terme plus jussste. Si vous sssouhaitez un vrai sssorcier, faut vous adressser à Philomon, mais il est en déplasssement actuellement. De plusss, j'ajouterais que mes réserves magiques sssont presssques ausssi vide que...mes poches."

Il retourna l'une des poches de son manteau pour illustrer.

"Posez le quelque part, dans le coin là-bas" *Il montra du doigt le coin où il dormait.* "Je ne vous garantis absssolument rien, mais je peux esssayer."

[La Conteuse]

Une femme s'exclama depuis le haut de l'escalier :

Le sorcier est au service de la guilde, l'homme est-il un membre de la guilde ?

Les gardes le posèrent au sol là où Mérinid avait demandé qu'il soit posé.

Dame Gurthmelgaur nous n'allons pas les laisser dehors, ce sont pas des gens d'ici, ils sont d'un aure royaume, on ne les connait pas.

[Mérinid]

"Pas des gens d'isssi...D'un autre royaume...Très bien, vous pouvez disposer, je vais faire mon posssible."

Il les chassa d'un geste de la main, comme on balaierait des miettes. Il attendit qu'ils soient sortis avant de se pencher sur le cadavre et l'examiner, comme il examinait les corps à sa disposition chez son maître.

"Je vous rasssure ma dame, je n'ai nulle intention de les ramener. Mais...J'aurais tout tenter pour ce pauvre homme, hélasss, ssson esssprit ssse sssera disssipé avant que je n’eusse terminé de réparer son corps. Quelqu'un aurait un couteau à me prêter ?"

[La Conteuse]

Le couteau est un stylet de lancé qui vient se ficher aux pieds de Mérinid, la femme se détourne mais l'apprenti a le temps de voir un sourire satisfait.