Elwen est un jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

Dans cet environnement propice que représente pour elle la nuit, une elfe noire se ballade dans les allées de la foire, elle regarde ce qui se passe autour d'elle, marchant lentement l'air songeur

*De la poésie...je m'y amuserais bien, cela rappellerait un peu les salons de la duchesse d'Abrantès...*

Un trouvère humain s'approcha de la dame bien mise et lui glissa :

" Belle Dame si vous pouviez
Avoir de moi pitié
Vous me sauveriez
En posant sur moi vos yeux si particuliers."

Tandis que à l'autre bout de la place un marchand proposait à Mérinid de le guérir de toutes plaies en appliquant un fruit rond et orange à la peau lisse qui sentait le sucre à plein nez.

Li Han commença par faire un tour de la foire, n'accordant qu'un intérêt superficiel aux étals des marchands à l'exception des plus exotiques.
Les conteurs et autres bardes eurent droit à un peu plus d'attention, mais c'étaient les prouesses, plus ou moins réussies, des acrobates et saltimbanques qui l'attiraient dans ces fêtes.

Bien sur, il connaissait nombre de ceux (ou celles) qui se produisaient à cet évènement, mais il y avait toujours des numéros qui l'intriguaient, le surprenaient ou le faisaient rire.

Et contrairement à la vie d'aventurier, personne n'essayait de lui passer une épée à travers le corps.

*Je n'ai qu'à prendre garde aux pickpockets...*

A l'homme l'elfe répond d'un ton presque chantant

Allons donc mon bon monsieur,
Vous ne devez pas être sérieux,
Quand vous pensez ainsi obtenir,
de ma part un sourire,
Si j'ai pour vous des égards,
Méritent-ils un regard?
Il eut fallu m'en montrer plus
Pour qu'assez cela me plut
Et que j'accorde de souscrire
Aux plus ardents de vos désirs
Mais tentez donc votre chance
de satisfaire mes espérances,
déclamez donc encore,
que je vous aime plus fort.

Seriël se faufile jusqu'au demi nagounet et tente de lui soutirer sa bourse discrètement.

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"De toutes plaies, par application ? On peut vérifier sssa tout de sssuite."

Il prit sa dague en main et se piqua l'extrémité d'un doigt.

"Prouvez moi l'efficasssité de votre...fruit."

Il rangea lentement son arme, les yeux rivés sur Seriël. Il posa la main sur sa sacoche. D'où elle ne partirait plus.

"Je ne sssais pas ssse qui me retient de te punir. Je ne t'apprésssie même pas."

Yumi et Nennià étaient perchées en haut d'un toit et regardaient la scène se dérouler en dessous d'elles. La bagarre ne les intéressait pas, mais en regardant un temps soit peu, elle reconnue son amie la marquise qui n'était pas très loin. Elles attendirent que celle-ci les regarde pour la saluer avec joie.
Puis les felis , la queue bougeant par à-coup vifs, regardèrent ce qui pourrait y avoir comme marchant ou comme stand intéressant. De leur perchoir, il était plus facile de tout voir et surtout d’éviter d'être mêlées a des bagarres comme celle de la femme et de l'homme lézard près d'hakure

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