Elwen est un jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

*Hmmm, ils m'ont échappé, dommage, ils auraient pu me mener à des gens intéressants...Oh mais, celui là à l'air mieux que les autres...*

Remettant sa mise et s'assurant qu'elle est toujours bien coiffée, la marquise se dirige vers l'homme en rouge, et, plantant ses yeux dans les siens d'un regard intense, souriante, elle l'interroge

Bonne journée à vous messire, veuillez m'excuser mais je viens de courir et je suis assez fatiguée, permettriez vous à une pauvre marquise de s'asseoir à votre table pour discourir et soulager ses jambes?

"Faites razellienne."

Ses doigts portent de nombreux anneaux, son cou des pendentifs. Sa tête une couronne, fine et ouverte sur le devant. Il ne sourit pas.

"Marquise, je suppose que ce titre a une quelconque valeur chez vous. Qu'est ce que vous faites ici ?"

Après une profonde révérence, elle s'assied, avec élégance cette fois et sans trop d'ostentation, le bouillonné de rubans qui constitue son décolleté s'offrant au regard, tandis qu'elle fixe l'homme dans les yeux, sans un regard pour ses bijoux

Quelque valeur il est vrai, il est plus élevé que celui de Comte à vrai dire, seuls les ducs, princes et rois le surpasse mais cela n'a guère d'importance. J'ai entendu parler de l'hospitalité elwenienne et de la noblesse de cœur de ses habitants, j'étais donc curieuse de voir cela, je suis donc venue m'en rendre compte par moi même. Encore qu'il semble que la sécurité des rues ne soit point optimale, des enfants m'ont dérobé ma bourse, c'est après eux que je courrais, sans succès hélas...Mais pardonnez moi, je manque à tous mes devoirs et j'oublie de me présenter, Jeanne-Antoinette Poisson Le Normant d'Etiolles, marquise de Pompadour, pour vous servir, et vous même vous êtes?

"Daemon. Du vol hein ? Probablement le plus grave délit qu'il puisse arriver par ici, si on excepte un taré ou deux qui se permettent un meurtre. D'expérience, les nobles razelliens se complaisent dans la richesse et un luxe à faire vomir. Sans parler du reste. Vous m'excuserez si votre désir de voir l'hospitalité de pouilleux me semble sonner faux."

Le prince de Raukarth donc...Je ne m'attendais point à trouver un personnage de votre stature ainsi dans les rues, c'est surprenant. Il est vrai que ce n'est pas l'hospitalité du peuple que je recherche mais plutôt celle de personnes mieux placées, ou plus utiles.

Elle parle d'un ton lent, suspendant parfois sa déclamation, marquant des pauses, tout en jouant énigmatiquement avec son ombrelle et sans plus accorder un regard au prince, elle fixe son ombrelle et joue avec, la faisant tourner doucement entre ses doigts longs et fins, contemplant ses motifs fleuris

"C'est bien, c'est bien...La question a se poser est, pouvez-vous seulement leur être utile ? Personnellement j'ai l'habitude de faire mon travail moi-même. Vous savez vous battre ? J'ai l'impression que non. Vous savez parler, ça peut servir. Faisons un essaie, une épreuve simple, je veux une miche de pain. Vous trouverez facilement quelqu'un qui est prêt à vendre ou offrir ça, dans chaque auberges, ou même chez un boulanger. Vous allez me rapporter cette miche de pain. Vous pouvez vous y prendre la manière que vous souhaitez à deux exceptions. Ça ne doit pas venir de l'Antre et vous ne pouvez pas l'acheter."

Fort bien

Elle se lève, va au comptoir de l'auberge et s'adresse à l'aubergiste

Sa majesté le prince souhaite une miche de pain, je la lui apporterai moi même, il va de soi qu'il ne faudra que du pain de première fraicheur!

"Et vous avez l'argent du Daïangha ? Il paie toujours même si cet établissement est le sien."

Le prince ne bouge pas, n'adresse pas un mot et regarde bien à l'opposé d'eux.

Le patron quitte le comptoir et se rend à la table sur la terrasse.

"Altesse, la femme prétend que vous souhaitez du pain mais n'a pas d'argent pour le payer...
-Je veux bien du pain. Elle ne doit pas l'acheter. Enfin non, je ne veux pas de pain. C'est une épreuve pour elle.
-Alors...
-Tu peux ne pas lui donner la miche.
-Bien sire."

De retour au comptoir, de façon très neutre.

"Il a dit que je pouvais ne pas vous le donner. Vous ne pouvez pas acheter, je ne peux pas donner, ce n'est pas...Bénéfique pour l'établissement du Daïangha."