[RP] Des routes et déroutes

[Mérinid]

"Je n'ai pas beaucoup d'hissstoires à raconter, je fais mes premiers jours hors de ma sssité. Eventuellement deux ou trois missions..."

Il fixait les oreilles du lapin et se lécha les lèvres, la queue balayant le sol de gauche à droite et de droite à gauche.

[La Conteuse]

Le barde se dirigea vers le bas côté.

Faisons un foyer et installons-nous. Il s'assied rassemble quelques brindilles et les enflamme. Puis il sort le lapin et s'apprête à le dépecer, un peu à l'écart de là où ils sont installés, au creux du fossé.

[Mérinid]

Il se met en face du barde en train de dépecer et s'accroupit en observant comment l'homme procédait. Lui-même "dépeçait" souvent. Pas exactement le même genre d'êtres vivants, d'où sa curiosité.

[La Conteuse]

celui-ci commença par une entaille au cou au niveau de la veine, il tint l'animal tête en bas en faisant des mouvement avec les pattes, puis il lui fit un sourire lugubre sous la mâchoire et le long du ventre, des bagues sanglantes aux bout des pattes, puis il tira la peau sur le dos en remontant, de temps en temps il s'aidait de son couteau. Le lièvre fut promptement déshabillé, puis il en ouvrit le ventre et le vida, mettant de côté l'estomac dans lequel restait encore de l'herbe, enfin il l'embrocha par la gueule et le posa ainsi sur sa pique perpendiculaire au feu.

Vous n'aviez jamais dépecé un lapin ?

[Mérinid]

"Jamais. En tant qu'apprenti sssorcier, je dois plutôt m'occuper de corps humanoïdes. Apprendre comment ils sssont faits, agenssés. Dans le but d'ensssuite pouvoir réparer et conssstruire des corps sssur commande. Je passe peu de temps sssur les routes, et je m'arrête plutôt dans les auberges."

[La Conteuse]

-Et quelles sont les différences que vous avez notées ? Il retourna le lièvre offrant l'autre côté au feu.

[Mérinid]

"La taille, des organes et de...Tout ce qu'il y a dedans."

Il s'installa contre la pente du fossé pour être plus à l'aise, et tant pis pour la terre ou les saletés.

[La Conteuse]

-" J'ai à mon actif quarte histoires. L'histoire d'une jeune fille qui veut devenir prêtresse du grand bosquet à Tinthénalion, Il y a aussi la vieille Annie, une petite vieille de mon village et l'histoire de la maison de l'enfer sur cette route.
Vous voyez, plus un barde a d'histoires, plus il est écouté."

Il coupe un morceau de cuisse pour voir si c'est cuit et le laisse.

"Encore quelques minutes."

[Mérinid]

"La maison de l'enfer ? Qu'est-ssse donc ? Moi je peux vous raconter comment j'ai essscorté un marchand d'Elwen jusssqu'à Elrazad. Et ausssi comment j'ai cherché les pierres du Puit de Raukarth. Rien d'épique, j'ai sssurtout beaucoup marché."

[La Conteuse]

- C'est en marchant qu'on fait des rencontres . Je crois que le lièvre est cuis.

Il tend une cuisse à Mérinid et en prend une.

La maison de l'enfer, c'est une maison de laquelle nul ne ressort, y vivaient trois femmes, aussi dissemblables les unes que les autres.