Elwen est un jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

Il y a viande et fruits, Elaine prend des fruits quant à elle et glisse à l’oreille du Prince. "Nous sommes invités mais ça n’ex lue pas une dose de prudence, les fruits sont plus difficiles à empoisonner."
Elle s’éloigne aussitôt, le jeune elfe que nous nommerons pour plus de commodité Léandre s’il a entendu la remarque de la reine des Sidh n’en dit rien. Au contraire il oriente son Prince de la soirée vers une des porte, la plus proche de l’entrée. Sous l’oeil discret mais attentif des hôtes.
"Je n’étais pas revenu depuis les travaux, pour moi également ce sera une première." Le seuil passé et les yeux de Cara dans leur dos il se permet une remarque. "Le rouge et le noir sont aussi les couleurs de la maison Giovanni, avec le sang et la mort pour symbolique derrière ces couleurs. Mais je suppose Ue la symboliquede vos ouleurs à ous est différente." Ajoute t il en laissant sa phrase planer comme une invitation à plus d’explications.
Un court couloir les conduit à une pièce dont le plafond convient mieux à la taille des ailes de Daemon, une sorte de petit salon avec deux grandes bergères et un guéridon bas, Léandre ouvre la porte suivante, une cuisine garnie de tout le nécessaire pour se faire à manger, le plafond ici est lui aussi très haut. Les murs sont de couleurs neutres. À l’opposé de là d’oû ils viennent une autre porte est close.

Il hoche la tête de façon infime, pour signaler à Elaine qu'il sera prudent. Néanmoins, il garde quand même sa viande pour l'instant. Après quoi il emboite le pas à Léandre et écoute ses explications sur les couleurs des Giovanni. Bien sur, il avait déjà saisit que c'était quelque chose comme le sang et la mort, car, soyons honnête, c'était un peu évident. Des morts-vivants buveurs de sang, qui tuent. Voila voila.

Mais il saisit son invitation à s'épancher sur la signification de son rouge et noir à lui. "Le noir est pour ma ville. La Ville Noire. Littéralement. Le rouge est pour moi tu vois. J'ai les yeux rouges, une affinité notable avec le feu et puis j'aime bien la couleur. Et puis j'ai eût ma propre période "verseur de sang" Il lui montre en allumant une flamme dans le creux de sa paume, qu'il étouffe juste après.

Arrivé dans le salon, il jauge un peu les bergères. Il pourrait laisser sa nourriture en plein dessus, il est certain que la viande laisserait de sales traces. Mais pas encore. Ce serait trop simple, trop rapide.
Il porte un fruit à son nez, renifle mais n'y goûte pas. Elaine l'a convaincu de ne rien toucher pour la soirée.

Dans la cuisine, il profite de la hauteur du plafond pour déplier un peu ses ailes. Pas complètement, mais il tient seulement à ce qu'elles ne restent pas trop dans la même position trop longtemps. Après ça finit ankyloser, les os craquent et c'est pas confortable.

"Il y a quoi plus loin ?"

Léandre ouvre la derniére porte qui donne sur une vaste chambre meublée de deux lits, un grand et un petit, une armoire, un coffre, un baquet garrni d’un linge mais vide.

"Ils ont fait une suite, c’est grand, allons nous nous installer ou continuer de visiter ?"

Il découvre la suite en même temps que son guide et se permet d'en faire le tour, promenant ses doigts sur les tissus des lits, le bois des meubles. C'est pas mal, quand même.

"On va continuer à visiter. La soirée ne fait que commencer. On aura le temps de profiter de tout ça plus tard." Il l'enjoint d'un geste et un sourire à reprendre les devants. "Pourquoi pas l'une de tes pièces préférées ?"

Léandre sourit et repart rapidement vers la salle principale puis il prend la seconde porte à droite. "Ce n’est pas ma salle préférée mais on avait pas le droit d’y aller avant, un jour j’ai vu un vieux qui parlait avec Mercutio."
Il rigole Je suis sure que vous êtes aussi curieux que moi.

Il hoche la tête. "Oh oui. Ca pour être curieux, je le suis. Je connais pas beaucoup de vieux vampires. En fait, juste Augustus l'ancien." Il observe la salle dans laquelle ils viennent de déboucher, sa décoration.

"Tu as entendu ce qu'ils se disaient ?"

la salle est plus sombre mais elle ressemble à l’autre boudoir avec des chaises moins confortables.
Léandre est figé bouche ouverte yeux grands ouverts sur le Prince.
Quand il retrouve un filet de voix il bafouille.

"L’Ancien, l’Ancien carrément..."

"Oui, enfin que je dis que je le connais, je veux surtout dire qu'on a, à l'occasion, échangé quelques mots. Rien de très sensationnel." Il ne se gène pas pour aller ouvrir le ou les guéridons, histoire de fouiner un peu. Tester le confort des chaises aussi. Il invite Léandre à s'asseoir également.

"Alors dis-moi, que sais-tu donc de moi, mon plus grand fan ? Racontes moi donc. En échange, je te propose un souhait, que tu pourras me demander.

J'ai toujours aimé jouer."

Il rosit et accepte.
Les tiroirs sont vides, hormis du parchemin et de l’encre. Les meubles sont de bonne facture mais pas luxueux. Il se trouve également des clefs de portes. Léandre s’éclaircie la voix:

"Vous avez rendu sa gloire à Raukarth, chasser les vandales les voleurs les meurtriers, arraché l’héritage de votre père qui risquait de tomber dans les mains de frères monstrueux. Grace à vous les démons et les elfes vivent en paix. Vous avez passé les épreuves de la tour noire aussi et ça c’était ... pouuuf ! Du jamais vu ! Vous pouvez combattre des dragons des monstres marins vos amis sont les êtres les plus puissants du royaume et vous rester humble, tous les bardes le disent, tous ceux qui vous approchent ne peuvent faire autrement que d’aimer un prince aussi bon et beau.
Ils ne mentaient pas, depuis que jesuis avec vous ... C’est vrai que le Prince consort Vyrwil était votre maître forgeron ? Et que vous laissez toujours leur chance aux gens talentueux même s’ils sont de basse extraction ? Et la légende qui dit qu’avant qua d vous portiez l’armure rouge vous mangiez de la viande d’humains crue ? J’ai lu ça dans les chroniques de Dame Di Giovanni, mais ça m’étonnerqit que ce soit vrai, elle a écrit que toutes vos conquêtes vous les deviez aux sortilèges de charme dont vous abusez et que vous n’êtes pas si beau quevous paraissez."

Cette dernière remarque le fait pouffer de rire. Puis il reprend, tout en se saisissant des clés : "Il y a peu d'erreurs dans tout ça. Mes frères ne sont pas monstrueux, Aran est...assez solitaire. Il n'a jamais voulu succéder à notre père mais on a tenté de lui forcer la main. Ca l'a un peu aigri. Merkès est un peu plus louche, j'en conviens.
Vyrwil était bien mon forgeron. Oui, je laisse toujours leur chance aux gens, on est tous doué dans quelque chose après tout." A la question sur la viande, il affiche un sourire navré. "Hélas, encore une fois la légende dit vrai, j'ai bel et bien consommé de la chair humaine. Mais le propriétaire était déjà mort, je précise. J'ai aussi mangé de la viande de dragon crue.

Elle dit ça Cara ? Elle est jalouse. Je n'utilise presque jamais de sorts de charme, contrairement à elle, et je ne me souviens pas en avoir utilisé un particulièrement pour conquérir quelqu'un. Il m'est arrivé d'en utiliser pour calmer des individus en proie à la peur ou la colère, ça oui.
Pour jouer, aussi, mais pas pour conquérir.

Je dois dire, les légendes sont plutôt dans le vrai, c'est assez fidèle.
Très bien, je suis prêt à entendre ton souhait."