[Evénement] Le roi des bêtes sauvages (Cutios)

[La Conteuse]

C'était le temps de la renaissance des plantes dans toute la forêt, l'Herboriste préparait son sac pour partir en cueillette, il ne s'absentait pas souvent, son échoppe restait ouverte aux quatre vents littéralement, sauf le premier de Cutios, le mois de la renaissance, où, après les feux de la vieille où il brûlait les simples qu'il n'avait pas utilisé, il partait en forêt dans la vallée elfique au creux de la Sirmië pour refaire son stock.
Avant celà il recrutait toujours un ou deux aventuriers pour lui garantir une parfaite sécurité et tranquillité.
Ainsi se trouvait-il sur la place du Palais et cherchait-il à son habitude en ce temps là le ou la candidate qui ferait l'affaire.

[Mérinid]

En tant qu'homme de connaissances, n'ayant pour le moment pas de réelles connaissances en botanique, il saisit l'opportunité qu'offrait cette mission d'acquérir quelques savoirs basiques. C'est pour quoi, en plus de son équipement ordinaire, il avait prit soin d'emporter quelques feuilles de parchemins, à remplir en attendant de se procurer un livre vierge.

Pour le moment, les choses étaient tranquilles à Raukarth, et il accomplirait ce contrat entre deux missions du Maître.

Il se présenta auprès de l'Herboriste pour postuler, en mettant en avant son expérience d'aventurier, son niveau de pratique avancé de la magie, sa familiarité des combats contre divers dangers, qu'il s'agisse d'animaux sauvages ou de simples brigands. Il ajouta qu'il était le dernier apprenti de feu le Sorcier, et que donc si une tragédie survenait, il constituerait un ajout de choix à son voyage.

[La Conteuse]

L'Herboriste recherche des yeux d'autres candidats. Mais il accepte avec empressement la proposition du sorcier Raukarthien.

"Etes vous seul ? Un aventurier qui n'est pas guerrier ni chasseur ni familier de la forêt, est-ce que ce sera suffisant ? "

[Mérinid]

Le jeune demi-elfe hausse les épaules. "Sssi vous voulez, on peut attendre encore un peu, voir sssi quelqu'un d'autre ssse présente. Sss'est à vous de voir. Comme vous le faites remarquer, je ne sssuis pas familier de la forêt."

[La Conteuse]

Ne voyant personne arriver l'Herboriste donne le signal du départ. Il tend à Mérinid un sac de toile de jute et un couteau recourbé. Puisque cela vous intéresse, je vous recrute pour cueillir également.

Il prend le chemin de la porte Est vers le bois des bûcherons.

[Mérinid]

"Très bien." Il prend le sac et le couteau, qu'il glisse à la ceinture à coté de sa dague-prison. "D'ordinaire vous rencontrez des problèmes ? Sssi oui, de quel ordre ? Autant que je me prépare mentalement."

[La Conteuse]

" Des brigands l'année dernière, des gurauks l'année d'avant, j'ai déjà rencontré des araignées immenses qui n'en étaient pas, des sangliers, des ours, quand j'ai de la chance je ne rencontre personne. En même temps c'est une forêt."

Il passe entre deux chariots qui entrent et sortent de la ville.

"Nous allons rester sur la route jusqu'à atteindre la forêt profonde, là nous nous dirigerons vers le nord."

[Mérinid]

"Ah oui tout de même. Pour une forêt, elle ressste asssez fréquentée. Brigands, gurauks, je vois. Les araignées, je crois voir ausssi, sssi sss'est bien où je penssse. Sangliers et oursss, la routine...
Mmokay. Je penssse être capable de gérer tout sssa. Enfin pas tout d'un coup."

Il se glisse entre les chariots à sa suite et ne commente pas leur route. Qu'il passe par où il veut, le travail premier du sorcier reste de veiller sur la sécurité de l'herboriste.

[La Conteuse]

Le chemin qu'il suit est embroussaillé, le manteau de l'herboriste est court il progresse doucement, en montrant à Mérinid des pieds de plante, des pousses tendre qui n'ont que deux ou trois feuilles.

"Attention ici, et là, mettez bien vos pas dans les miens." Il ne regarde jamais en l'air.

[Mérinid]

Le sorcier s'applique à ne pas écraser les pousses. Apparemment, elles serviront à l'herboriste à l'avenir. Régulièrement, il jette des coups d'oeil à la ronde, pour veiller à ne pas se laisser prendre par surprise. Evidemment, devoir regarder où il met les pieds ne lui rend pas la tâche notoirement aisée. Bien au contraire.