[Evénement] Le roi des bêtes sauvages (Cutios)

[La Conteuse]

Le bûcheron dodeline de la tête puis il s'allonge dans une couchette au fond de la maisonnée, couchette dans laquelle vous pourriez vous coucher tous les trois tant elle est grande. Le reste de l'habitat consiste en une souche de bois et une caisse retournée qui servent de tabouret et de table devant la cheminée, le sol est un parquet de bois qui a vécu mais qui est exempt de poussière.

[Mérinid]

Bon. Tout le monde va se coucher apparemment.
Pas décidé à se laisser aller, le jeune sorcier ouvre doucement la porte d'entrée, l'entrebâille et jette un coup d'oeil au dehors. Juste pour être sur qu'aucun comité de sortie n'attend de l'autre coté.
Si tout va bien, il quitte délicatement la maisonnée et referme derrière lui. Il ne va pas bien loin, en fait il reste sur le pas, et s'assied. Il lève les yeux vers le ciel et tend l'oreille, attentif.

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[La Conteuse]

La musique nocturne de la forêt l'enveloppe, dans le ciel la dernière lune luit. le froid ne le prend pas encore mais il ressent bien la fraîcheur de la nuit.

[Mérinid]

Il reste quelques minutes, assis, avant de se relever et se retourner, pour observer un peu plus en détail la cabane du bucheron et ses environs immédiats. Il ne s'attend à rien de particulier, c'est surtout pour s'occuper.
En tout cas le coin doit être tranquille toute l'année sauf un jour. C'est plutôt bien, normalement.

Il s'éloigne de quelques pas et marche un peu. Il pense rentrer faire une sieste d'ici un petit quart d'heure, sans doute.

[La Conteuse]

Le coin est très tranquille même s'il est sur le passage, et donc il voit le défilé de marchands tous les jours. Pour l'heure il y a surtout des pipistrelles et des hulottes, des musardins.

[Mérinid]

"Je m'attendais à une dévassstasssion de la faune paisible, mais on dirait que la chassse n'a pas atteint ssseux sssi. Je me demande si il y a une documentasssion sssur ssset évènement quelque part. J'en doute..." Il renifle et reprend le chemin de la cabane, pour aller y finir sa nuit en compagnie du bucheron et de l'herboriste. Une simple sieste de quelques heures, au mieux, avant le levé du soleil et la reprise de la route.

[La Conteuse]

Au matin l'herboriste anxieux vérifie chaque sac se lamentant de l'atteinte des heures sur les plantes mais il dit aussi qu'il n'y a ps besoin de les remplacer, il suivra Mérinid jusqu'à la Capitale par la route car il ne se souvient pas de chemin à partir de là où ils sont pour rejoindre par les bois la zone qu'il connait.

[Mérinid]

"Par la route ? Je ne connais pas sssette route. J'imagine qu'il faut continuer vers l'Essst et à un moment ou un autre elle va bifurquer vers le sssud ? Honnêtement, on me montrerait une carte, j'aurais du mal à nous sssituer. Mais j'essstime qu'on est au Nord de la capitale. Et plus ou moins à l'Est ou à l'Ouest, avec la courssse j'ai perdu mes repères.

Vous ne voulez vraiment pas retraverser les bois ? Dans le royaume, le Sud sss'est toujours la bonne direcsssion. Sssi on desssend trop, on arrive à la Sirnië, qui n'est qu'à un peu moins d'un jour de la capitale. Et entre le Nord et la Sirnië il y a toujours au moins une route qui va d'Est en Ouest. En plusss, et bien plus fréquentée."

[La Conteuse]

" Si vous pensez pouvoir me ramener rapidement chez moi. Ah je m'en souviendrais de cette cueillette ! On ne m'y reprendra pas."
Il ré-ajuste ses sacs les lèvres pincées.

[Mérinid]

"Rapidement"...Il en a vraiment de belles parfois.
Le sorcier reprend donc la tête pour partir vers le sud, au travers de la forêt. Ayant toujours eût quelques dispositions à l'orientation, il fait de son mieux pour trouver son chemin. En tout cas, pour ne pas prendre le mauvais.

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Orientation