Depuis les ruines du mont de la lune ...

[La Conteuse]

Qui voulez vous voir en premier ? Les filles sont ici je crois bien, les garçons sont à la chasse, je ne les ai pas vu revenir. L’aînée est souvent dans le bureau à lire les lois, les jeunes sont dans le parc ou à la cuisine.

[Mérinid]

"D'abord le bureau alors, ensssuite on verra pour les garsssons présents puis les filles. Pourriez vous faire avertir mon compagnon et mon fils que je vais en avoir pour un peu de temps et qu'ils devraient se mettre à l'aise ? Et je préfèrerai qu'ils restent dans les environs." Il ne s'étend pas sur son imagination paranoïaque ni les dangers potentiels pour l'un comme l'autre dans une ville d'humains.

[La Conteuse]

Bien sur. Vous ! Elle fait signe à un garçon en livrée de s’approcher. Vous vous mettrez à la disposition des proches du Sorcier que voici. Quand les renseignements lui auront été donnés le jeune part et la duchesse le conduit à la fille aînée. Elle a la vingtaine, brune et pas très jolie, le regard éteint, elle tient entre ses mains des feuillets qu’elle repose quand la duchesse et Madrax entrent.

Miranda, le sorcier ici présent aimerait te parler. La dite Miranda incline la tête en guise de salut.

[Mérinid]

Pendant que la duchesse l'introduit auprès de Miranda, il observe attentivement celle ci, notant son manque de grâce physique, son regard et les feuillets. Il incline la tête à son tour et fait un pas vers l'humaine, sans brusquerie, pour inspirer son odeur et darder sa langue fourchue. Après quoi il reprend sa position initiale et désigne les papiers, en lui demandant s'il dérange.

[La Conteuse]

Non Sire, je n’ai pas de talents pour les travaux d’aiguilles ou pour les arts, alors je m’occupe avec les affaires du duché.

Elle dégage une odeur de femelle humaine dans son cycle, elle n’est ni inquiète ni nerveuse.

[Mérinid]

Il hoche doucement la tête, en continuant de la fixer.

"Je vous propose un marché. Parlez moi de ssse qui arrive au Duc dans un premier temps et dans un sssecond temps, parlez moi de vous, de vos désirs, de vos rancoeurs, vos sssecrets les plus intimes. Ne cachez rien, ne mentez pas. En échange, j'exaussserai l'un de vos voeux." Une proposition honnête, il est peut-être un brin friand des histoires des autres, mais il apprécie surtout de pouvoir produire un petit miracle par ci.

[La Conteuse]

Elle est intriguée.

Le duc, mon père, est malade. Des bruits courent qu’il est mourant, que quelqu’un l’a empoisonné. Elle est affectée par la situation mais garde ses sentiments pour elle. Mes désirs, j’aimerais qu’il se remette et que le château reprenne sa’vie. Et j’aimerais comprendre le fonctionnement de la banque des gnomes. Elle a un petit sourire accompagné d’un soupir. Parce que moi non plus, je ne vois aucune faille aux propositions qu’ils nous demandent de signer. Mais les connaissant il y a sûrement quelque chose. En tout cas ce n’est pas dans ces parchemins.Ajoute t elle à l’endroit de la duchesse.

[Mérinid]

"Très bien. Je sssuis déjà en train de m'atteler à aider votre père, il sss'en sssortira très bien. Je ne peux en revanche pas désssemment m'immissser dans la gessstion du duché. Il y a sssertainement une faille, les gnomes sont avides et ssse ssservent des contrats pour appuyer leurs revendicasssions." N'ayant pas grand chose d'autre et, sans invitation ne souhaitant pas regarder les contrats, il propose à la duchesse de passer à l'héritier suivant.

[La Conteuse]

La duchesse le conduit aux cuisines où se trouvent effectivement deux jeunes filles qui regardent la cuisinière préparer des légumes qu’elle met dans un bassine sur le foyer.

Catherine et Louison voulez vous bien répondre à ce sorcier ?

[Mérinid]

Comme pour la fille précédente, il se permet de sentir les deux jeunes. Et la cuisinière. Il n'y a pas de raison, après tout. Tout en faisant le tour de la pièce. Il observe la bassine, son contenu, regarde quels assaisonnement peuvent être trouvés dans cette pièce. Ce faisant, il commence :

"Que sssavez vous de la sssituasssion actuelle du Duc ?"