Depuis les ruines du mont de la lune ...

[La Conteuse]

Une des fille et lacuisinière "sentent" pareil. La cuisinière est nerveuse et méfiante, elle a peur. Les filles sont curieuses et détail le demi naga. Les assaisonnements sont nombreux, il y a un panier d’herbes fraîches.
Les filles disent qu’elles ne savent qu’une chose, leur père est malade.

[Mérinid]

Il jette un coup d'oeil en alternant entre la fille et la cuisinière qui partage la même odeur. Un lien de parenté peut-être. Le Duc était auparavant un grand coureur de jupons d'après les rumeurs.

"On sussspecte un poison." Il jette un coup d'oeil dans le panier d'herbes fraiches, à la recherche de quelque chose de vénéneux ou toxique à certaines doses. "Vous utilisez beaucoup d'herbes ?"

Pour les demoiselles, il arbore son classique manteau gris clair, ouvert sur son torse (après tout il profitait du soleil jusque là). Un pantalon de soie dans les mêmes tons et une paire de bottes pour les voyages. En dehors de ça, il a juste ses traits physiques particuliers.

[La Conteuse]

Elles chuchotent entre elles pendant qu’il parle à la cuisinière l’étranger leur fait fort effet, elles cessent au regard sévère que leur lance la duchesse. La cuisinière bredouille que oui elle utilise des herbes dans toutes les soupes.
Mérinid reconnaît une plante qui est souvent confondu avec une autre, celle du panier pourrait être la responsable de l’état du duc.

[Mérinid]

Il plonge la main dans le panier et en ressort la plante en question. Il l'examine brièvement avant de la montrer à la cuisinière. "Ssselle sssi, vous vous en ssservez sssouvent ?"

Il la passe à la duchesse. "Sssesssi pourrait expliquer l'état de votre époux. Il faudrait sssavoir d'où elle provient." Il jette un coup d'oeil aux filles, avec un sourire en coin.

[La Conteuse]

Le coup d'oeil les fait rougir toutes les deux. La cuisinière répond qu'elle l'utilise toujours, qu'il n'y a jamais eut de problème avec cette herbe jusqu'à présent.

Cette plante est-elle facilement reconnaissable? demande la duchesse

[Mérinid]

"Oui et non. Au moins, maintenant on sssait que le problème de votre époux n'est, semble-t-il, qu'un acsssident." Il agite un peu l'herbe, pour appuyer ses propos.

"Sssette plante sssi resssemble fortement à une autre, qui effectivement sert en cuisine. Mais ssselle sssi est toxique, contrairement à l'autre." Parce qu'il n'est pas un sauvage, il instruit la cuisinière sur les différences entre les deux plants et comment les distinguer l'un de l'autre.
"J'ignore sssi vous cueillez vous même vos herbes ou sssi un herborissste vous l'a vendu, mais sssi vous l'avez acheté, vous devriez changer de fournissseur.

En théorie, l'état du Duc devrait sss'améliorer tant qu'il n'ingère pas ssselle sssi.

Une nouvelle quessstion ssse pose sssependant, pourquoi il n'y a que lui qui est affligé ?" Il fixe la cuisinière, attendant un vrai élément de réponse.

[La Conteuse]

" Une herboriste, la mère de Louison." Répond la cuisinière. Alors la Duchesse prend la parole. "Mesdemoiselles, allez vous promener, nous n'avons plus besoin de vous maintenant. Les deux s'éloignent en continuant de regarder Mérinid, elles n'ont pas suivie l'échange, trop dissipées pour prendre garde aux discours des adultes. La duchesse poursuit une fois les jeunes filles disparues. "Mon époux a un nouveau régime, il ne mange plus certains aliments, il a donc une assiette différente." La cuisinière profite du silence de la duchesse pour ajouter."Elle a cru qu'elle deviendrait duchesse quand le duc lui a fait un enfant." La duchesse la regarde sévèrement." N'accusez pas sans preuve." Puis se tournant vers Mérinid "Que proposez vous ? pour la confondre ? "

[Mérinid]

Il hausse les épaules, relativement indifférent. "Je sssais quand quelqu'un me ment. Des quessstions directes devraient sssuffire. Sssinon, un peu de magie pour l'obliger à dire la vérité."

[La Conteuse]

La duchesse réfléchit, puis appel un page.

Faites venir l'herboriste, dites lui que la guérisseuse a besoin de certaines herbes.
Puis elle propose à Mérinid de prendre une petite collation dans la cuisine en attendant la femme.

[Mérinid]

"Ssse ne sssera pas nésssesssaire, faites jussste venir mon apprentie. Un tessst de vérité ssserait un bon entraînement pour elle." Pour le reste il est résolu à attendre dans le silence, du moins jusqu'à l'arrivée de Shilok, où il lui apprendra son prochain exercice et lui demandera si elle a des idées de comment procéder. Il faut que ce soit magique car, d'après son expérience, déjouer des mensonges et des complots arrivent plus fréquemment qu'on ne l'imagine.