Depuis les ruines du mont de la lune ...

[La Conteuse]

Les gardes les laissent entrer, les rues sont propres même si la pierre n’est pas aussi lisse et parfaite qu’à Raukarth.

Pourquoi tout est aussi âbimé ? Et vieux ? demande Shilok en pointant son doigt vers un coin de rue émoussé.

Les gens n’ont pas l’air malheureux, les artisans et les bourgeoises et nobles gens sont habillés de couleurs vives et portent de nombreux bijoux, des gardes jeunes mais bien armés patrouillent.

[Mérinid]

"Je penssse que sss'est parssse qu'ils n'entretiennent pas les choses comme nous, et ausssi, leurs bâtiments sssont de pierre normale. Chez nous, sss'est de la pierre bleue vieillie, donc incroyablement sssolide.
Mettons nous en quête d'un endroit où loger réservé aux gens de bon ssstatut. Un hotel ou quelque chose comme sssa." Il fait progresser son groupe vers le coeur du bourg, principalement, il cherche un beau quartier qui exsude la classe social de ses résidents.

[La Conteuse]

Il est aisé à trouver. Mais la première auberge le tenancier s’excuse en expliquant qu’il n’y a plus de place. La seconde auberge c’est la même chanson, l’homme lui explique qu’il a de bonnes chambres qui ont été réservées et qu’il n’y en a plus de libres. Ils sont aimables parlent bas comme leur clientèle, il reste une auberge dans cette rue qui donne sur la place devant le palais, elle se situe plus près du palais que les autres.

[Mérinid]

Les déceptions s'enchaînent. Il n'aurait pas crû que ces établissements puissent être aussi fréquenté, à croire qu'un évènement particulier se déroule en ville.
Il ne manque pas de rentrer dans la dernière auberge de la rue, pour aller demander s'il reste de la place, et tant qu'à faire, si il est normal que toutes les autres hôtelleries soient pleines à craquer.

[La Conteuse]

L’homme le regarde de haut en bas discrètement.

Je ne vois aucune raison pour que toutes les auberges soient complètes. Nous sommes un établissement de premier plan, les autres quartiers sont plus accessibles. Mais je suppose que si vous’êtes ici c’est que les autres quartiers ne vous convenaient pas. Sur combien de chambres partons nous ? ... Ou de suite ?

[Mérinid]

"Vous sssupposez bien. Hélasss, je n'ai trouvé nulle plassse dans les autres établissssements de ssse quartier. Peut-être ne correspondions nous tout sssimplement pas à leurs critères. Peu importe, dissscutons de vos tarifs. A combien s'élève une chambre, et comparativement, une sssuite ?" Il surprend le regard scrutateur de l'homme et décide de mettre en avant par d'habiles gestes les quelques bijoux qu'il porte, preuve de ses moyens financiers. Sa parure naga est on ne peut plus exposé, tout comme ses bagues et son second bracelet. A cela s'ajoute aussi une broche scintillante, une fibule et un ornement d'oreille. Il ne compte pas trop sur le pendentif d'ossements pour monter sa cote.
Une personne sensible à la magie pourrait ressentir toute l'énergie que recèle ce barda, car la seule chose non magique qu'il porte serait probablement son manteau et deux trois bricoles dans son sac.

[La Conteuse]

Il semble qu’il les ai repéré, il propose des chambres de 2 pièces d’or à 8 pièces d’or, le dernier étage comporte deux suites à 10 pièces d’or chacune, service non compris, pour le service il faut compter 5 pièces d’or par jour et 5 de plus par repas, 10 pour des repas particuliers et 5 de plus pour les services en suite. Il y a un service d’entretien des vêtements également, dépos des vêtements le soir et il seront propres pour le matin.

[Mérinid]

"Sss'est parfait. On va prendre les deux sssuites, avec repas et ssservissse en sssuite. Sssi je calcule bien, on est à 50 pièssses d'or par jour." Il plonge sa main dans son sac et en retire un Eymara, une pièce de cent raukarthienne. De quoi payer pour deux jours. Il la pose devant l'homme.

"Vous pouvez garder l'exsssès sssi on doit partir plus tôt."

[La Conteuse]

Il prend la pièce et demande si Mérinid désire un rendu en monnaie Raukardhienne ou en Ecus ou encore en pièces d’or. La monnaie rendu il tapote une boule et un garçon en livrée vient vers eux.

Votre page pour vous servir, il se tiendra dans le couloir de votre étage un cas de besoin. Il va vous conduire à votre étage. Voici vos clefs.

Il tend deux clefs à Mérinid. Pendant tout ce temps ses compagnons ont regardés et sondé de la langue ce qui les entoure. Une pièce d’entrée calme garnie de deux fauteuils profonds.

[Mérinid]

Il ne récupère pas la monnaie, le tenancier peut la garder. La transaction conclue, les clés récupérées et le page présent, le sorcier emboite le pas à ce dernier avec les siens. Durant la montée vers l'étage qui les concerne, il observe la décoration et se permet de goûter l'air et l'ambiance.