[RP] La Fortune des Guerriers et Mercenaires

[La Conteuse]

Les deux tissus semblent être des vêtements en parfait état, deux capes, sous tous ce que contenait le coffre tout au fond, un livre de belle épaisseur. Son compagnon acquiesce, lui aussi a compris de quoi il s'agit, il prend tout ce qu'il peut dont un sac qui semble de taille moyenne et dans lequel il parvient à faire entrer tout ce qui était dans le coffre. Il met sur lui une cape et tend l'autre à Madrax.

Par où on passsssse ? Il regarde à droite et à gauche cherchant le meilleur passage sous le couvert des arbres.

[Madrax]

Il aide son compagnon à charger tout ce qu'il peut dans le sac. Après quoi il entoure ses épaules de la cape. Il observe le dessous du bois avec attention. Il ne cherche pas le passage le plus facile ou le plus rapide, mais celui avec la meilleure couverture, qui puisse les dissimuler le plus possible des yeux d'un observateur aérien.
Il sait fort bien que leur corps devrait être capable de traverser la forêt facilement, les talus, les feuillages et les branchages ne sont pas des obstacles pour eux, ni même des troncs renversés. Il ne reste donc que les toiles, mais d'après leur expérience, elles sont faciles à traverser. Dans le doute, il garde son arme dans une main, en tenant la cape de l'autre.
Il prend les devants.

[La Conteuse]

Son compagnon a utilisé l'autre cape pour envelopper le sac et le mettre sur son épaule. Le sac n'a pas grossis, pourtant ils sont parvenus à mettre tout le contenu du coffre dedans. Les branches au dessus d'eux commencent à craquer et les troncs à s'arracher tandis qu'ils se faufilent entre les buissons. Puis soudain un appel d'air aspire tout ce qui se trouve autour et n'est pas fixé au sol.

Il va cracher... Dit le compagnon de Madrax en se collant au sol et en essayant de bifurquer vers l'ouest le sac accrochant quelques brindilles au passage.

[hrp dés : 5-2-1 et ton second 45]

[Madrax]

Il accuse réception du signalement de son coéquipier d'un geste du bras. Puisque celui ci part vers l'Ouest, Madrax décide de partir vers l'Est. En se séparant à l'opposé, ils devraient parvenir à éviter relativement bien le souffle. Après cette attaque, le capitaine naga rebifurquera vers l'Ouest pour tenter de rattraper son semblable.

Il ne se considérait pas comme quelqu'un de pieux. Il avait eût la preuve de l'existence des dieux et qu'ils accordaient leurs dons à des mortels et par conséquent n'avait plus la foi, s'il l'avait jamais eût. A la place, il savait. Il ne croyait pas aveuglément mais plutôt avec une certitude, une conviction née de son excursion dans le désert.
Toutefois, à cet instant, il s'indulgea quelques mots à l'attention du dieu du feu.

"Ô grand dieu du désert brulant donnez moi la force de traverssser indemne les flammes, guidez moi dans sssette épreuve, je ne sssuis que votre humble ssservant depuis le jour où vous m'avez béni entre tousss."

[36 pour ma part]

[La Conteuse]

Le souffle embrase toute la zone, les animaux qui se cachaient dans le coin et n'avaient pas suivis les oiseaux poussent des hurlement de terreur et de souffrance, les arbres les plus proches de l'origine du souffle sont noirs, les autres prennent feu, la forêt est humide ce qui ralentit un peu les dégâts et la progression. Le dragon s'est posé, il balais les restes. Le coffre est indemne, il le prend et repart d'où il vient pendant que le monde autour des aventuriers agonise. Quand il bifurque pour rejoindre son comparse, Madrax ne peut déterminer s'il a été protégé ou s'il a eut de la chance. Peut-être un peu des deux. L'air est saturé de l'odeur de peur et de cendres, il va être difficile de retrouver son compagnon s'il est encore en vie.

[Madrax]

Il marmonne des remerciements à sa divinité, au cas où, alors qu'il recherche des traces de son comparse sur le sol. Cela devrait être plus net une fois la zone du souffle quittée, là il y aura encore de la végétation, de la terre meuble, des feuillages et des branchages. Autant de potentielles sources d'indices.

S'il ne trouve rien hors de la zone touchée directement par le cône de feu, il reviendra au sein de celle ci pour essayer de retrouver des restes identifiables.

[La Conteuse]

En revenant vers la zone, il trouve son compagnon gravement brûlé mais toujours en vie, il s'en est fallu de peu pour qu'il soit sauf malheureusement il n'a pas su arriver en dehors du feu de forêt. Il ne bouge pas et respire avec peine. Le balluchon composé avec la seconde cape pliée est intact, le tissu n'a pas même roussi. La forêt continue de brûler dans le coin, des fumeroles s'échappent du sol.

[Madrax]

Il commence par récupérer le balluchon et le charger sur son épaule. Ensuite, il examine l'état de son compagnon.

"Mh. Je vais te porter. Mais sssa va faire très mal. Tiens bon." Il essaie alors de soulever son semblable, le garder contre lui en laissant un peu trainer la queue. Il n'ira certainement pas aussi vite qu'à l'aller, mais s'il est capable d'effectuer ce retour avec le mercenaire...Même si celui ci meurt au moins il pourra être ramené.

[La Conteuse]

Il n'a pas réagis il est dans une semi-conscience tout le long du retour. Quand il arrive le naga est toujours en vie, mais son souffle est faible.

[Madrax]

Partant du postulat qu'Aran, en tant que sorcier, devrait être apte à faire quelque chose, le capitaine ne s'embarrasse pas d'un détour par le collège de la magie. La caserne, directement. Une fois sur place, il ne s'embarrasse pas et demande à l'un des soldats de prévenir Aran qu'ils sont de retour avec ce qu'il recherche.