Blanche

[La Conteuse]

Le juge envoie chercher le témoin demandé. Une fois que le témoin s'est présenté et à fait sa déclaration il demande si les présents ont des avocats. Alors la félis se lève.

Votre honneurrrr je suis l'avocate de la louve.

Telvian fait signe de s'assoir puis il demande à Blanche d'avancer.

[Sieglinde]

Je m'adresse à Dolon

Messire, vous me connaissez et savez à quel point l'Honneur et la justice me sont chers, vous savez donc bien que mes intentions étaient pures et que je dis la vérité. Je vous demande donc de soutenir ma cause et d'être mon avocat, en échange de quoi vous aurez mon éternelle gratitude, et plus encore si vous y consentez.

[Lucretia von hartz]

Blanche s'approche un peu intimidée devant toute cette assemblée.

[xiombarg]

Xiombarg écoutait ce qui se disait sans dire un mot

[La Conteuse]

Telvian se penche, se penche, puis s'exclame :

Je ne vous entends pas ! Parlez plus fort ! Votre version de l'altercation.

[Sieglinde]

Tandis que Telvian vocifère, l'atmosphère lourde et pesante du tribunal m'accable. J'enlève donc le plastron de mon armure, révélant ma robe amarante. Mes regards et mes sourires alternent entre le juge et mon avocat, peut-être avec plus de sincérité pour ce dernier..

[Lucretia von hartz]

Blanche s' approche de la barre et regarde l'assemblée.
Votre honneur ou votre grandeur, je ne sais pas trop comment m'adresser à vous.
Voilà ce qui s' est passé.
J'avais l'intention de subtiliser une bourse à un chaland. J'ai manqué mon coup car le chaland s' est retourné avant que je puisse le dévaliser.
Quelqu'un que je ne connais pas m'a entraîné dans une ruelle afin que je n'ai pas d'ennui.
Un chevalier en armure m'a sommé de le suivre pour que je sois poursuivie en justice.
J'ai fait mine de le suivre et je me suis enfuie en direction de la foule se trouvant sur le marché.
Il me semble avoir reçu un coup et après c'est un trou noir.
Je n'ai donc pas volé ce chaland votre honneur.

[La Conteuse]

Je vois ! Je vois ! Telvian tape deux fois la table.

Donc Damoiselle Sieglinde vous avez tué une personne sans qu'elle ai rien fait ! j'ai ouïe dire que c'était pas la première fois !
Sachez jeune Damoiselle qu'un vol raté est déjà puni par la providence, on va pas en plus la tuer ! Par contre votre acte irresponsable a couté à la couronne une résurrection.

Etes-vous en mesure de rembourser votre dette ?

[Sieglinde]

Votre Honneur, ce n'est que la deuxième fois que je tue, la première personne est celle à qui j'ai demandé d'être présente ici et de me servir d'avocat. Elle pourra attester que cela c'est fait en champ clos, devant témoins, dans un duel parfaitement régulier. Il avait insulté mon Honneur et j'ai demandé réparation sous forme d'un duel, il a accepté ce duel et savait ce qu'il risquait en s'y engageant. Quant à cette personne là, elle vient elle même d'avouer avoir volé, et que je ne l'ai pas attaquée directement, mais que je souhaitais la conduire devant la justice, et qu'elle a tenté de fuir pour se soustraire à votre très haut jugement. Je n'avais pas le choix pour pouvoir la faire comparaître en ce tribunal que de frapper pour l'arrêter, hélas le coup était un peu trop fort et tua la créature, qui est étrangère à la cité pour autant que je sache. J'ai rendu maints services à la couronne, de la poursuite de voleurs, au recrutement de soldats par groupes de quinze pour servir le palais. Je n'ai pas d'argent car je n'ai jamais réclamé d'argent pour les services que j'ai rendu à la couronne. Ces nombreuses missions valent largement le prix de ladite résurrection. Mon avocat ici présent pourra témoigner par exemple que lors de notre altercation j'étais en mission pour la couronne, recrutant des soldats pour la garde du palais, et que je n'ai rien réclamé en échange de cette mission. Si il y a une dette entre la couronne et moi, c'est la couronne qui doit payer!

Tout en parlant je fixe Telvian dans les yeux désignant tour à tour du doigt les personnes dont je parle, faisant ainsi voler les pans de ma robe

[La Conteuse]

Ce n'est pas à vous de dire qui doit faire quoi ! Restez à votre place Damoiselle Sieglinde. Puisque vous n'êtes pas suffisamment aguerrie pour mesurer vos coups je vous condamne à vous mettre à la disposition du seigneur Altar, le commandant de la guilde des guerriers.

Quand à vous damoiselle Lucretia von hartz, tâchez de ne plus reparaitre à cette place d'accusé. Vous êtes condamnée à vous mettre au service de la famille de Saint Pons qui s'est portée caution pour vous.

Il montre la jeune et frêle humaine à côté de la petite félis rousse.

Et maintenant quittez mon tribunal ou je vous fais enfermer !

La jeune fille courbe légèrement sa tête et se dirige vers la porte, la félis reste près de Blanche en la regardant, il semblerait qu'elle ai quelque chose à lui dire.