[RP] L'étrange cheptel

[La Conteuse]

Loric le remarque.

Pourquoi tu vas dans cette direction ? Et puis je ne crois pas que le Bourgmestre serait très heureux de te voir faire un grand feu au milieu de sa ville. Je vais le réveiller, attend moi là.

C'est une rue large pavée où vous êtes à quelques pas de la ruelle dans laquelle est la demeure de l'acolyte du vampire.

[Mérinid]

Il râla :

"Arrête, sss'est pas prudent. Vos villes sssont pas réputées pour leur sssécurité une fois la nuit tombée. Je t'accompagne avec le cadavre. Avec un peu de chanssse, il aura une cheminée ou un four. Peut-être une courette même."

Quelle que soit la réponse de son compagnon, il n'allait pas l'attendre "là". Il allait le suivre. Avec son gros morceau de viande pas frais.

[La Conteuse]

Loric prend un pied du corps et aide Mérinid.

Vous arrivez à peine à le trainer. La prochaine fois que vous avez ce genre de travail à faire, pensez à prendre une charrette.

A deux le transport est plus facile, la demeure du bourgmestre est silencieuse un garde de la ville se trouve devant la porte, Loric le salut et lui explique pourquoi il est là. Le garde prévient la maitresse de maison qui prévient le bougmestre qu en chemise de nuit vient voir.

"Mais c'est horrible ! Pourquoi l'avez vous... tué ? Il fallait le ramener pour qu'il soit jugé, maintenant je dois en référer à Elrazad... Je n'avais pas besoin de ça. "

[Mérinid]

"Oui eh bien...zut." Fut la seule réponse de l'hybride à son garde du corps alors qu'il l'aidait à traîner le corps.

Arrivés chez le bourgmestre, il se délesta et patienta durant le temps nécessaire. Alors que l'homme protestait, le sorcier plissa les yeux et s'approcha, pointant du doigt et tapotant avec la poitrine du chef de village.

"Vous m'avez demandé d'enquêter pour déterminer le problème. Je l'ai fait. Ssse qui m'a mené fassse à un de vos parasites nocturnes et son lèche-botte, lequel était à l'origine de vos fameuses lumières. Une histoire de babiole magique. Je lui ai proposé l'alternative de sssessser ssses activités par isssi, mais le problème avec vos moustiques d'un mètre quatre vingt, sss'est qu'ils sont naturellement et prévisiblement agresssifs. Vous n'avez qu'à appeler sssa de la légitime défenssse.
Maintenant, il faut brûler le corps."

[La Conteuse]

Le Bourgmestre fait des signes de ses deux mains pour apaiser le sorcier.

D'accord d'accord. Je dois prendre des mesures pour prévenir le Haut Marchand, le corps... Où le brûler... Allons en face, à cette auberge. dit-il en traversant la rue. Il tape à la porte et se présente au travers de la porte. Loric a traîné le reste du corps qui laisse encore des morceaux dans son sillage. L'aubergiste ouvre et râle qu'il ne veut pas mais laisse le bourgmestre et Loric faire. Le corps est mis dans l'âtre.

[Mérinid]

Le sorcier reste derrière, à ramasser les petits morceaux pour qu'ils aillent rejoindre le corps.

"J'essspère qu'on a rien oublié. Dans le meilleur des cas il reviendra pas. Dans le pire...Bah il sera pas vraiment mort et sssa devrait bien aller pour vous, n'est-ssse pas ? Avant de terminer tout sssesssi, j'ajouterai que les restes de la milice privée qu'un noble a envoyé sont au sssimetière. Le vampire les a eût.
Parlons maintenant de mon paiement. Vous m'avez dit avoir négosssié mon aide, avec mes sssupérieurs j'imagine. J'en conclu que ce sssont eût qui me paieront ?"

[La Conteuse]

Le corps brûle mieux qu'ils ne s'y attendaient. Il craque et pète comme une bûche de pin. L'aubergiste est gris, le bourgmestre un peu rougeot. Loric aide à faire disparaître les traces dans la salle commune.

En effet ce sont vos paires qui ont reçu le paiement.

[Mérinid]

"Parfait. Dans ssse cas, je termine ma nuit isssi puis je partirais au matin."

Il observe le feu un moment, les mains dans les poches. Avant de reprendre en regardant Loric :

"Chez toi, comme prévu ?"

[La Conteuse]

Loric tressaille, puis il opine du chef.

Vous voulez les clefs ? Je vais aider à remettre de l'ordre.

[Mérinid]

Il haussa les épaules et acquiesça. Il attendit d'avoir les clés avant de se mettre en route pour le domicile du garde, pour finir sa nuit